L'histoire : Enfant, Ali Neuman a fui pour échapper aux milices de l'Inkatha en guerre contre l'ANC. Même sa mère, seule rescapée de la famille, ne sait pas ce qu'il a enduré... Devenu chef de la police criminelle de Cape Town, vitrine de l'Afrique du Sud, Neuman doit composer avec la violence et le sida. Les choses dérapent lorsqu'on retrouve le cadavre d'une fille blanche massacrée après avoir absorbé une nouvelle drogue aux pouvoirs effrayants. Les townships - misère totale en bordure de plages idylliques - perdent leurs repères sous la pression de nouveaux arrivants. Neuman, dont la mère a été agressée, envoie en aveugle son bras droit sur une piste plus que dangereuse... Si l'apartheid a disparu, de vieux ennemis agissent toujours dans l'ombre...
Voilà un roman qui nous plonge dans l'Afrique du Sud. Mais celle des bas-fonds où règnent les gangs, la misère, la violence, le sida... Caryl Férey en dresse un tableau très très sombre. L'extrême violence surgit là où on ne l'attend pas. Âmes sensibles s'abstenir !!
Même les personnages sont torturés, chacuns avec ses démons. Et ils ne donnent pas l'impression de vouloir s'en sortir...
Au milieu de tout ça, l'intrigue est assez intéressante et nous fait remonter dans l'histoire de ce pays avec des faits qui nous permettent de comprendre comment cette violence a pu s'installer dans les townships. En tout cas, cela ne donne pas trop envie d'aller en Afrique du Sud !
Roman a ne pas lire en cas de déprime !!
Nombre de pages : 464 en poche